Quand deux spécimens de ce calibre se rencontrent ça donne forcément lieu à un combat épique. Ici, les très longues bites de deux imberbes se prennent visiblement pour des cobras cracheurs. Ces deux spécimens sont extrêmement rares car dotés de grelots de tailles importantes disposés au bout de la queue. Ces deux excroissances leur servent avant tout de réserve à venin. En réalité le bruit qu'ils émettent est très feutré et il n'est pas rare de se laisser surprendre par leur présence si on n'y prend pas garde. A ce jour, il n'a été découvert que des spécimens mâles. Leur comportement étant des plus agressif, leur capture est incroyablement compliquée et dangereuse. Avant chaque attaque, ils peuvent doubler voire tripler de volume. Lorsqu'ils s'en prennent à d'autres congénères (ce qui ressemble fort à un visqueux combat de bites) ils prennent le dessus en s'enroulant autour de l'adversaire pour l'immobiliser et leur cracher un puissant jet de venin spermatique (appelé aussi "éjaculât" ou en langage familier "giclée de foutre").
Attention à celui qui a le malheur d'en croiser un ou plusieurs sur leur terrain de chasse. Ils ont ont la fâcheuse habitude de s'introduire vicieusement par tous vos orifices même les plus sombres et étroits (bouches, anus...). Ils se fraient un chemin à coups de puissants va-et-viens. Le plus souvent, après avoir très fortement augmenté de volume, ils expulsent leur venin au plus profond de leur victime. Heureusement, cette "semence" n'est pas venimeuse pour l'être humain. Malgré tout, le passage des spécimens les plus imposants peut laisser quelques séquelles physiques et/ou psychologiques en fonction de la puissance de l'attaque et de sa durée.
Dernier fait bizarre à noter: il semblerait que nous n'ayons rencontré à ce jour que des individus aux tendances "homosexuelles". Alors messieurs, prenez garde à vous lors de promenades solitaires en sous-bois et autres ruelles sombres...
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